LES SÉRIES
VALERIA
Synopsis : Valeria, une écrivaine en crise artistique et conjugale, peut compter sur le soutien de ses trois meilleures amies, Carmen, Lola et Nerea, qui elles aussi se découvrent intérieurement et tentent de trouver l’amour à l’ère des rencontres 2.0. Ensemble, ces quatre célibataires qui ne manquent pas de piquant vont se retrouver prises dans un tourbillon d’amour, d’amitié, de jalousie, de chagrin, d’infidélité, de secrets, d’inquiétudes, de joie et de rêves.
Mon avis : je crois que je n’ai jamais dévoré une série aussi vite. C’était à la fin du confinement, j’ai regardé les 8 épisodes de 45 min en 3 ou 4 jours seulement (alors qu’en temps normal, je fais trainer les séries que j’aime pour qu’elles se terminent le plus tard possible). Bref… Valeria, c’est un Sex and the City version 2020 et espagnole. C’est prenant avec les histoires d’amour de chacune, sans être cucu la praline. Ces 4 nanas ça pourrait bien être nos copines. Et on en parlera même pas du beau Victor, la cerise sur le gâteau! Il me tarde de découvrir la saison 2 (qui n’est pas encore sortie).
4,5/5
DEAD TO ME
Synopsis : Une veuve recroquevillée sur sa douleur et une excentrique qui cache un terrible secret se lient d’une forte amitié…
Mon avis : j’ai mis 2/3 épisodes à rentrer dedans mais après je n’ai plus lâché Jen et Judy, les 2 héroïnes de la série. Je les trouve hyper attachantes (particulièrement Judy). Malgré le drâme de la situation, ça reste drôle, sans tomber dans la vulgarité (comme bien souvent avec l’humour américain). La deuxième saison est encore mieux que la première mais je n’en dis pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue.
3,5/5
DERAPAGES
Synopsis : Alain Delambre est un homme que le chômage a détruit. Contre toute attente, sa candidature est retenue pour un poste de DRH. Alain veut y croire à tout prix, quitte à mettre sa famille en danger. Quand il comprend qu’il n’est qu’un faire-valoir pour conforter une candidature déjà retenue, il profite de l’épreuve finale pour dynamiter le système. Alain n’a alors plus rien à perdre…
Mon avis : Il y a pas mal de rebondissements auquel on ne s’attend pas forcément et ça c’est plutôt agréable contrairement à d’autres séries/films où l’on connait la fin avant même de l’avoir vue. Le personnage principal (Cantona) est hyper intéressant (il me fait un peu penser à Walter White dans Breaking Bad). Petit bémol pour le jeu de certains acteurs, particulièrement au début, qui sonne faux mais sinon, rien à redire.
3,5/5
LES FILMS
LES MISERABLES
Synopsis : Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg, intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil, dans le 93. Il va faire la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux « Bacqueux » d’expérience. Il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes…
Mon avis : je ne m’attendais pas à ça. J’imaginais quelque chose de vraiment sordide. Attention, je ne dis pas que l’histoire ne l’est pas mais on ne le ressent pas forcément de cette façon comme certains films qui te rendent tellement mal que tu y repenses encore des jours après avec une sensation désagréable. Là, on nous présente des humains, chacun avec leur histoire, chacun pensant qu’ils font de leur mieux mais qui n’arrivent pas à se comprendre et sont en perpétuelle guerre les uns contre les autres. Tout n’est pas tout noir ou tout blanc dans la vie comme dans la personnalité des gens et je trouve que c’est parfaitement illustré par ce film.
4/5
UNE SIRÈNE À PARIS
Synopsis : Crooner au cœur brisé, Gaspard s’était juré de ne plus retomber amoureux. Quant à Lula, jolie sirène, elle n’a que le chant pour se défendre des hommes, en faisant s’emballer leur cœur jusqu’à l’explosion. Lorsque la Seine en crue vient déposer Lula au pied du Flowerburger, la péniche-cabaret où chante Gaspard, c’est un mini-tsunami qui va bouleverser leur existence. Lui, l’homme qui a souffert d’avoir trop aimé, et elle, la créature qui n’a jamais connu l’amour, vont apprendre à se connaître. Et à chanter d’une même voix…
Mon avis : le chanteur de Dionysos, Mathias Malzieu, a vraiment réalisé un joli film façon conte onirique! Visuellement, c’est très réussi. Par moment, ça m’a fait penser à Amélie Poulain. Nicolas Duvauchelle est parfait dans ce rôle (bien éloigné de ceux dans lesquels on le voit habituellement) et Marilyn Lima, que j’ai découvert pour l’occasion, incarne bien la sirène sublime qui « échoue » sur les bords de la Seine. Il y a quelques longueurs et l’histoire d’amour manque peut-être un peu d’intensité mais j’ai passé un super moment quand même!
3,5/5
PAPICHA
Synopsis : Alger, années 90. Nedjma, 18 ans, étudiante, rêve de devenir styliste. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de la Cité avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit où elle vend ses créations aux » papichas « , jolies jeunes filles algéroises.
Mon avis : ce film montre toute la difficulté de vivre dans un pays où l’extrémisme religieux mène une vie terrible aux femmes. Malgré tout, Nedjma, l’actrice principale, ne veut pas baisser la tête et continue de poursuivre ses rêves dans ce pays qui est le sien et qu’elle ne souhaite quitter sous aucun prétexte. Un courage et une force de caractère admirable. Le film montre aussi la solidarité entre les femmes, ce que j’ai trouvé particulièrement émouvant.
4/5
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